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Qui comme Ulysse : quelques extraits

  Comité a ouvert son portefeuille et en a sorti un billet de cent roupies qu'il a glissé avec autorité dans le corsage de la hijra. Il lui a fait signe de danser, et elle s'est exécutée, très lentement.
Comité a commencé à l'imiter, plus exactement à la singer. Il se trémoussait sensuellement, face à la hijra, avec des mimiques grotesques. Il s'est approché d'elle, de plus en plus, le bassin cambré, et le buste rejeté en arrière. La hijra, imperturbable, a continué à onduler.
J'ai vu le bas-ventre de Comité toucher celui de la danseuse et se frotter contre lui. L'Occident avait rencontré l'Orient. C'est à ce moment que Comité a tourné la tête vers Dupont, avec un grand sourire de vainqueur :
- Maintenant, vas-y !
Le flash s'est déclenché, Comité est redescendu, hilare.

(Nocturne, in Qui comme Ulysse)

* * *


-   À quelle heure aura lieu le vernissage ? demanda son père devant l'hôtel.
-   Quand il fera moins chaud, répondit l'employé.
Quand il fera moins chaud, ou avant la sieste, elle retrouvait les fumeux horaires de son enfance. Et Eusebio semblait s'en satisfaire. Il passa l'après-midi les yeux fermés, sa longue carcasse allongée sur le lit de cuivre, tandis que Dominga, assise dans un fauteuil sur la terrasse, le surveillait, perplexe. Elle se demandait ce qu'elle faisait là, ce qu'elle y ferait toute cette semaine. Elle dormirait. Comme tout le monde ici, d'un sommeil bien gras.
Ce fut Eusebio qui la réveilla.
-   Il fait moins chaud, c'est l'heure.
Elle avait préparé un cadeau, une chemise noire pour le vernissage. Il la remercia, embarrassé :
-   Je la mettrai à Buenos Aires... pour ici, ce n'est pas assez habillé.
Elle le regarda, désolée, enfiler une chemise blanche et nouer une cravate grise aux ramages dorés. Sur son costume brun flottait encore l'odeur de bois moisi de l'appartement.

( Les sources froides, in Qui comme Ulysse )

* * *


C'est très long, la vie, quand on est déjà presque morte, quand on est pressée de s'en aller, de laisser là son paquet d'os, ses douleurs et sa morphine. Je suis comme mon île, je serai bientôt comme elle. Une sainte absence. Une existence qui ne sera là que sur le papier, celui des photos, dans les rêves, dans les souvenirs. Qui était-ce ? Comment s'appelait elle ? La pauvre...
  Et je ferai le grand voyage, j'irai retrouver la Sainte-Absence, le mont Crâne, la Déplumée, couverts d'une végétation exubérante, très loin, là où s'arrête le fleuve Temps, là où il se fait immobile. Et j'imagine la fête de mes éternels seize ans dans
mon île.
  Je me déplierai. Je débarquerai, sans planches, sans fauteuil. Là, je courrai, quatre tours d'île, puis je me déshabillerai et je danserai nue pour offrir aux fourmis le spectacle de mon corps de seize ans, de mon corps qui bouge.
Et je danserai toute la journée, toute la vie, en agitant ma longue chevelure, en dévoilant ma petite prairie refleurie. Alors, les fourmis entonneront Invicta Juventa, leur chant le plus sacré, celui de la Jeunesse triomphante, en martelant le sol avec tant d'unisson, tant de ferveur, que là-bas, sur les berges lointaines, les crabes - saletés de crabes - terrifiés, s'enfouiront pour toujours sous la vase.

(L'île Sainte-Absence, in Qui comme Ulysse)

* * *

Tandis que la farce refroidit, Ulises se demande ce qu'il fait ici. Si le parfum des empanadas lui apporte un tel bonheur, pourquoi avoir quitté son pays où ces senteurs de viande, de graisse et d'épices flottaient sur les trottoirs des boutiques ? Il hésite à rentrer, il inventera une excuse, des histoires de visa. Il reviendra comme un Ulysse d'ici, plein d'usage et de rai  son. Comme un Ulysse de là-bas, sans illusions et sans un rond.
  Il dépose la farce dans chaque disque, qu'il tient à demi plié au creux de sa main. Quatre petites cuillers, bien remplies. Il passe le pourtour des disques à la saumure, pour qu'ils collent bien, et replie leurs bords en un petit tortillon, dessus dessous.
  Il prépare dans un verre un jaune d'oeuf sur lequel il a versé un peu de sucre : un coup de pinceau sur chaque empanada, elles seront ensuite plus belles, plus brillantes. Il sait que les puristes désapprouvent, mais ce pinceau plein de jaune d'œuf lui rappelle sa mère : lui, c'est un puriste des souvenirs.
  Il glisse les vingt empanadas dans le four, et attend. Il se sent idiot d'en avoir préparé autant, mais comment en envisager moins ? Les empanadas, c'est fait pour appeler un ami au téléphone, elles sortent du four, viens avec ta copine. Ou pour envoyer le gamin chez la voisine avec une assiette couverte, ma maman m'a dit de vous apporter ça, madame, oh le petit ange...
  Il extrait du four les empanadas gonflées, dorées. Il pense à des corps de femmes sur la plage. Il sort en déposer six chez le gardien, qui s'étonne Vous me les donnez ? En quel honneur ? Ça sent bon votre truc, c'est un plat de chez vous ? Chérie, viens voir, monsieur Caballo nous a cuisiné des comment vous dites ? C'est bon, ce n'est pas léger-léger, c'est délicieux, un peu comme des friands à la viande.
  Ulises repart un peu déçu, mais heureux.

( Qui comme Ulysse, in Qui comme Ulysse)

* * *

S'est-il vraiment identifié à son entreprise ? Raoul y repense dans l'hélicoptère qui survole le Chott el-Jerid avant de les déposer à Douz, aux confins du désert tunisien. Il est un peu déçu : c'est trop gris, ce n'est que de l'eau, du sel, du sable. Depuis le départ de Laurence, tout le déçoit, même le Chott el-Jerid. Même l'hélicoptère, c'était pourtant une idée à lui. Il avait pensé que ça créerait un climat de fête, d'excitation, mais c'est un échec, et Raoul sait qu'il en est la seule cause. S'ils voyageaient sans le président, les directeurs seraient comme des gamins en excursion, à chahuter, à pousser des cris. David, le directeur de la production, enchaînerait les grosses blagues dont il est coutumier dès que Raoul a le dos tourné, des histoires de cul, de sexe, Raoul sait cela par son assistante qui lui raconte tout, sauf les blagues, bien sûr. Vraiment très inconvenantes, monsieur le président, d'ailleurs je ne comprends pas tout.
  Mais le président est là, à côté du pilote, alors on s'émerveille poliment. Ils se contentent d'un concours d'adjectifs, incroyable, grandiose, que c'est beau, spectaculaire, saisissant. Bluffant, a surenchéri Nathalie, et les autres n'ont plus trouvé mieux.
  Raoul ne dit rien, il a ce petit sourire qu'il est le seul à trouver débonnaire ; même ses deux gamins ne l'ont jamais trouvé débonnaire.

( La marche dans le désert, in Qui comme Ulysse )

* * *

 Venise ? Que m'importe Venise ? Je me moque de Venise comme de son carnaval, mais j'aime Watteau, et c'est à cause de lui que nous sommes allés au carnaval de Venise.
 À cause de Watteau, et plus précisément de son Indifférent, une huile plus petite qu'une feuille de courrier. Proust le classait parmi les huit plus beaux tableaux du Louvre, je me demande ce qu'il trouvait aux sept autres. L'Indifférent n'est que grâce. Il s'avance, solitaire, léger et gravement insouciant. Il ignore, il s'en va. Il me fascine, comme un miroir : je suis l'Indifférent, j'ai la certitude d'avoir un jour posé pour ce tableau. J'ai toujours rêvé de m'habiller en Indifférent, de me promener comme lui dans la foule, les bras dansants. Admiré, mais pas trop regardé, comme on ne peut le faire qu'à Venise, quelques jours avant le carême.
Va pour Venise.

( L'Indifférent, Qui comme Ulysse )

* * *
Revue des blogs pour Qui comme Ulysse

Cliquez sur chaque nom pour lire le billet plus complet.

Les personnages de ces quatorze nouvelles nous parlent de leurs voyages, de leurs épreuves, de leurs impostures et de leurs sacrifices et sans doute de leur plaisir à nous tenir en haleine. Ils y parviennent pour notre plus grand plaisir.

J'ai été émue par ces héros, ou plutôt anti-héros, qui, faute de parvenir à atteindre l'Autre, à se faire comprendre et donc connaître de l'Autre, entament un (parfois ultime) voyage intérieur, en eux-mêmes...

Amanda Meyre, 12/09/09
Une peinture très subtile de ces petites choses et pensées qui révèlent l'âme humaine, des fragments d'humanité touchants, émouvants, parfois poignants ou révoltants.

Arc-en-ciel, 04/09/08
...Il nous fait voyager à travers les continents, bien sûr, mais surtout il nous entraîne dans des voyages insolites auxquels on ne s'attend pas. L'analyse des personnages, faite en trois coups de phrases, est efficace et subtile.

Biblioblog, 30/09/08
Sans ostentation mais avec une poésie discrète et tenace, elle nous fait parcourir des kilomètres pour nous obliger à regarder au plus profond de nous. Et c'est toujours là que le voyage est le plus beau.
 
Blog d'Eric Fouassier, auteur, janvier 09
Jamais sans doute autant que dans son dernier livre intitulé Qui comme Ulysse, il n'aura fait preuve d'une telle maîtrise dans le récit court, d'une telle densité. Presque toutes les nouvelles méritent d'être citées...

Un vrai conteur, à l'imagination sans frontières, un conteur de vraies histoires, qui avancent, se nouent, se déroulent, se dénouent, déclinent toute une variété de lieux, de situations, de personnages.

Georges Flipo dresse un large éventail de l’humanité dont il plonge le nez dans ses contradictions, laideurs et splendeurs. Il a beaucoup de cœur cet écrivain et du talent pour nous présenter un si beau panel...

Cathulu, 15/09/2008
G. Flipo possède le don, comme un de ses héros de susciter (et d'exploiter? ) les confidences, (comment autrement se glisser dans la peau de sept femmes quadragénaires ? ), mais comme il a beaucoup de talent, il  lui sera beaucoup pardonné...

Avec son recueil de nouvelles "Qui comme Ulysse"... G. Flipo a fait un long voyage dans le dédale haletant, parfois extraordinairement exécrable, parfois émouvant, de l'âme humaine

Chez Lo, 07/03/09
Un grand plaisir à lire ces nouvelles, aux dénouements souvent inattendus, aux surprises agréables, drôles ou sombres.

Vous l’aurez bien compris, ce recueil n’est pas seulement un voyage vers l’ailleurs, mais aussi un voyage vers les autres et vers soi.Toutes les histoires qui nous sont contées sont un régal ; tout y est décrit avec justesse et avec style !

Cunéipage, 25/08/08
Pari réussi, on se dépayse sans aucun doute, ce n'est pas encore cette fois que je vais me lasser de l'écriture de Georges Flipo !

Très bien écrites et structurées, elles se lisent avec plaisir pour le style mais avec tristesse et effroi pour ce que narrent certaines.

Fabula Bovarya, 16/02/2009
Bref, Ulysse est un parfait voyageur qui a su me guider vers un style de nouvelles auquel je n'aurais pas pensé adhérer. Des nouvelles sans chute ? Ben oui, ça existe. 

Ses textes s'éteignent souvent dans le calme, calme de la mort parfois, et laissent le lecteur rêver dans des conclusions souvent ouvertes. Une bonne nouvelle a-t-elle besoin d'une bonne chute? Avec talent, Georges Flipo démontre que non.

Happy Few, 08/09/08
Un très bon recueil, chers happy few : je vous conseille d'embarquer à votre tour à la suite de ces voyageurs, sans quitter votre fauteuil (ou votre lit, ne soyons pas sectaires

Georges Flipo m'a enchantée par son inventivité et son acidité. Il croque avec ironie tous les petits travers humains, c'est drôle, piquant, souvent féroce... C'est la vie, quoi ! Avec ou sans bagages.

Keisha (En lisant, en voyageant)
Voilà, le menu est varié et copieux, et disons-le, savoureux. Style musclé, sans graisse inutile. J'aurais bien aimé un peu de "rab" de nouvelles que j'ai qualifiées de souriantes.

La caverne d'Ankya
J'ai découvert en même temps que ce livre, le style de l'auteur. Je suis conquise. J'aime l'humour, parfois noir, parfois sarcastique, que l'on retrouve dans ces pages.

La Péniche, portail des étudiants de Sciences Po,  03/11/08
Petit bijou aux facettes multiples, ce recueil saura charmer chaque lecteur par la richesse des genres.

Lebibliomane, 21/09/08
Je n'avais jusqu'ici jamais rien lu de Georges Flipo et je reste encore, quelques jours après avoir découvert ce recueil, tout émerveillé par le charme de ses nouvelles qui m'ont entraîné bien loin.

Le blog de Posuto, 06/09/08
Sérieusement, c'est enlevé, ça joue dans tous les registres : émotions, cruauté, bêtises, peines, dénonciation, mélancolie, comique et troisième degré (inclus).  Ça n'arrive pas très souvent, des voyages comme ceux-là.

La plume de G. Flipo est protéiforme : mordante dans la 1ère nouvelle, elle devient vibrante d'émotions dans "L'île Ste Absence". Grâce à la diversité des pays, des personnages et du ton , je n'ai jamais eu l'impression d'avoir une variation sur le même thème.

Léo Scheer, le blog, 04/09/08
Nous avons passé un bon moment, nous avons été pris dans l'enchaînement des récits comme s'ils n'en formaient qu'un. Le livre nous emmène dans chacun des lieux qu'il évoque, c'est une évasion réussie.

J'en ai aimé le ton, l'humour. Ces contes modernes, légers et fins, ont été une agréable bouffée d'oxygène après quelques lectures bien denses.

Bref, vous l'aurez compris, des nouvelles très différentes, variées, touchantes ou drôles, il y en a vraiment pour tous les goûts, et forcément quelques unes qui vous plairont, si ce n'est toutes !

Les lectures de Florinette, sur Paperblog, 12/09/08
...Des personnages pittoresques, pas toujours respectables, mais qui ont tous quelque chose à révéler, à se prouver. Tantôt risibles, tantôt émouvantes, ces nouvelles au rythme enlevé se dégustent.

Ouvrir un livre pour entrer dans un nouvel univers, voyager à travers les mots des écrivains, aller comme Ulysse non pas d'île en île mais de récit en récit... Embarquer avec Flipo est le conseil que je peux vous donner.

Lettres exprès, 13/09/08
Ces nouvelles sont courtes, écrites avec concision, précision, l'émotion affleure au détour d'une petite phrase. Elles ont chacune leur univers et leur atmosphère même si elles sont réunies sous le thème du voyage.

Poésie et humour, que l'on retrouve dans les descriptions des personnages, dans les portraits brossés avec tant de délicatesse, de précision, de finesse et parfois de dérision... Un vrai bonheur que cette lecture.

Je ne peux qu'abonder dans le sens général concernant ce recueil : c'est un ouvrage cohérent, construit autour d'un thème, mais l'auteur parvient à surprendre le lecteur dans le traitement de celui-ci.

Ce que j’ai apprécié c’est avant tout la richesse de ce recueil : si certains lieux reviennent plus souvent, les histoires sont toutes uniques et les personnages très différents... Un recueil que je recommande sans réserve, si ce n’est peut-être cette corrida...

Manifestement, Georges Flipo s'amuse. Il s'amuse à plomber l'ambiance et à mettre au net les travers de personnages très enclins à foncer dans des murs qu'ils pensent invisibles.

Martine Galati (Culturofil) 20/08/2008
La qualité de ce recueil se trouve justement là. Dans les limites que chaque protagoniste sait s'imposer sans avoir à réaliser un quelconque exploit. Surtout, la qualité de ces nouvelles, se situe dans l'écriture de G. Flipo.

Mille et une pages, , Stephie, 26/01/09
...si on accroche sur certaines et pas sur d'autres, on sait que l'auteur lui, a su nous toucher et on aura envie de retenter l'aventure avec un autre livre.

J'ai aimé le style de l'auteur, les nouvelles sont souvent drôles, parfois tristes... Une première rencontre avec cet auteur pour moi, j'ai envie de récidiver.

Je suis fan de cette écriture simple mais d’une simplicité qui nécessite certainement beaucoup de travail. De nombreux personnages, des parcours différents, un seul fil les relient : le changement, la compréhension.

J'ai lu cet ouvrage sans déplaisir et en ai apprécié l'originalité et la fluidité de l'écriture.

Pralineries, 16/11/08
Certaines font sourire, d'autres très touchantes, inquiétantes, douces-amères laissent le lecteur muet. A chaque fois, Georges (quelle familiarité, diable !) nous a bien menés en bateau !

Scriptural, 15/09/08
Ce recueil de nouvelles comporte quatorze nouvelles étincelantes. J'en ai adoré la plupart.

 Moderne, terriblement humain, avec tout ce que l'humanité compte de déchets mais aussi de générosité et de diversité. Alors je ne puis que vous recommander de vous laisser bercer par la jolie plume de l'auteur et de vous envoler vers d'autres horizons.

Le style et le vocabulaire de Georges Flipo sont riches, mais non prétentieux, pédants. Un vrai plaisir de lecture.


  
Partir, c'est revivre un peu

  Qui comme Ulysse est un recueil dont la naissance a été une bonne surprise : il a été retenu par Anne Carrière alors qu'il me restait encore à écrire la moitié des nouvelles.

  Je lui avais proposé de lire une nouvelle toute fraîche, "Un éléphant de Pattaya" qui abordait un sujet qui me tenait particulièrement à coeur, celui de la prostitution enfantine. Je craignais que le traitement de ce sujet puisse prêter à équivoque, et je voulais connaître son point de vue. Je la lui avais donc envoyée, avec quatre autres, qui donnaient la tonalité du recueil de nouvelles que j'envisageais. Toutes ces nouvelles devaient être ancrées dans l'univers du voyage.

  La réaction d'Anne a été chaleureuse. Il ne me restait plus qu'à écrire les nouvelles qui manquaient (le recueil en comporte finalement quatorze). Je rentrais alors de l'Inde, et je suis reparti pour l'Amérique du Sud, continent qui m'est cher. Les nouvelles du recueil ont pour cadre l'Asie (Inde, Thaïlande, et autres), l'Amérique du Sud (Equateur, Pérou, Argentine), l'Afrique (Tunisie), l'Europe (Italie, Espagne)... et même la France. Je n'y décris que des lieux que j'ai visités, afin d'éviter toute littérature de type "guide vert".

  Anne et son équipe souhaitaient une couverture forte, évocatrice et ont fait pour cela le maximum : le visuel est une sculpture "L'Homme aux valises", du talentueux Gilles Blanchard.

   Qui comme Ulysse est sorti en fin août 08 : il a bénéficié d'un formidable buzz sur internet, et d'un bel accueil des médias. Il a notamment été élu, en octobre 08 "Le livre du mois", devant le Prix Goncourt, lors de la rentrée littéraire, par le très influent "Notes bibliographiques", revue mensuelle des 1.000 bibliothèque pour tous. Quelques mois plus tard, il a reçu le Prix Ozoir'Elles à l'unanimité du jury que présidait Régine Deforges et qui comptait la très grande nouvelliste Annie Saumont parmi ses membres.

  Vous trouverez ci-dessous :

1. un survol des retombées presse


3. puis une sélection des billets dans les blogs littéraires
Q U I   C O M M E   U L Y S S E